Recevez votre guide gratuit par mail

Monnayeur automatique

Pourquoi en acquérir un ? Découvrez notre guide complet sans plus attendre.

Hygiène HACCP

Connaître l’essentiel sur l’HACCP. Découvrez notre guide complet sans plus attendre.

Logiciel Hôtel / PMS

Comment optimiser le tarif d’une chambre ? Découvrez notre guide complet sans plus attendre.

Fidélité dématérialisée

Augmentez votre CA avec la fidélité dématérialisée. Découvrez notre guide complet sans plus attendre.

En soumettant mes informations, j'accepte que les données saisies soient exploitées par JDC SA

voir plus

dans le but de promouvoir un produit, un service, une nouveauté et/ou de vous communiquer une information liée à l'utilisation de votre matériel par le biais d'emails, appels téléphoniques et/ou courriers. Mes données seront conservées pour une durée de 4 ans dans le cas d'une prospection commerciale à compter de leur collecte ou du dernier contact émanant de ce dernier et de 5 ans (durée maximum de nos contrats avant renouvellement) dans le cadre de notre gestion de relation client à compter de la date du début du contrat. Pour connaître et exercer vos droits, notamment d'accès, de rectification, de portabilité, d'effacement ou de limitation vous pouvez consulter notre politique de confidentialité des données personnelles et/ou nous écrire à : rgpd.jdc@jdc.fr

OUPS ! Pour que l’on puisse continuer à communiquer ensemble, cochez la case.

Vol au travail : quels sont les recours de l'employeur ?

Parmi les différents problèmes auxquels un employeur peut être amené à faire face, le vol au travail est une situation complexe. Il peut s’agir de vols à l’encontre de l’entreprise ou de vols entre collègues. Ces deux actes sont des délits qui sont punissables par la loi. Ils peuvent également faire l’objet de sanctions, voire même d’un licenciement. Mais le qualificatif de faute lourde n’est pas toujours reconnu par les juges.

La nécessité pour l’employeur d’apporter des preuves

Avant d’engager une procédure disciplinaire à l’encontre d’un salarié qui aurait commis un vol au travail, l’employeur doit être en mesure d’apporter des preuves concrètes relatives au(x) bien(s) volé(s) et à l’identité du voleur. Les caméras de vidéoprotection peuvent fournir cette preuve dès lors que leur installation a été faite dans le respect de la réglementation en vigueur. Concrètement, la mise en place d’un dispositif de vidéosurveillance doit être proportionnée au but recherché et ne pas aller à l’encontre de la vie privée des salariés. Il ne peut donc pas y avoir de caméras de vidéosurveillance dans les salles de pause ou les vestiaires. Par ailleurs, les salariés doivent avoir reçu une information individuelle relative à la présence de ce dispositif.

Enfin, il faut que le vol soit commis sur le lieu du travail. La Cour de cassation a ainsi assimilé un vol réalisé par un salarié sur le véhicule d’un collègue comme relevant du cadre privé aux motifs que la voiture n’était pas garée sur le parking de l’entreprise. Il s’agissait bien d’un délit mais celui-ci ne pouvait servir de fondement à un licenciement.

L’importance des antécédents de l’employé dans l’appréciation de la faute

La jurisprudence compte plusieurs décisions au cours desquelles les juges ont rejeté la qualification de faute lourde qui avait été retenue lors du licenciement. Ils ont estimé que les antécédents du salarié et la faible valeur du bien volé atténuaient la gravité de la faute. Le licenciement était certes justifié mais pas pour faute lourde.

Cela veut dire que si un employé présent dans l’entreprise depuis 7 ans sans qu’aucun reproche ne lui soit fait durant tout ce temps ne peut pas être reconnu coupable d’une faute lourde s’il est surpris à voler du matériel de bureau comme du papier ou de l’encre. Par contre, un employé récemment engagé sera, pour les mêmes faits, susceptibles d’être renvoyé pour faute lourde. Les juges prennent en compte à la fois les antécédents du salarié et la valeur du ou des biens dérobés.

A savoir : l’utilisation abusive d’un bien de la société est également un délit. Il s’agit, par exemple, de l’utilisation d’une voiture de fonction comme un véhicule personnel.

Pas de sanctions pécuniaires

L’employeur n’a pas le droit d’appliquer des sanctions pécuniaires à l’encontre d’un salarié qui se rendrait coupable de vol au travail. Il ne peut donc pas appliquer une retenue sur salaire ou demander le remboursement du bien volé.


Ces articles pourraient vous intéresser

photo de cocktail

Quelle dose d'alcool servir aux clients ?

Vous tenez un bar ou un établissement dans lequel vous servez des boissons alcoolisées. Vous devez alors servir une unité d’alcool par verre. A quoi cela correspond ? On vous en dit plus sur le blog de JDC.

Lire l’article

Erreurs de caisse : comment les comptabiliser ?

Retrouvez dans cet article comment comptabiliser les erreurs de caisse et comment les éviter à l’aide d’un équipement très pratique pour l’encaissement en espèces.

Lire l’article

Ouverture des commerces les jours fériés : que dit le code du travail ?

Besoin d’infos sur la réglementation relative aux commerces et jours fériés ? Que dit le code du travail ? Quelle rémunération pour les employés de commerce ? Toutes les réponses pour les commerçants sur le blog de JDC.

Lire l’article